Miguel Chevalier
Miguel Chevalier a réalisé plusieurs repérages d’une partie de la zone urbaine couvrant le campus universitaire (quartiers de l’École Polytechnique, de Moulon et de Corbeville) ainsi que la campagne environnante du plateau de Saclay. Après avoir fait une sélection de lieux qui lui paraissaient les plus emblématiques, il a filmé en 4K avec le réalisateur Claude Mossessian tous ces espaces sous différents angles. Tantôt sous forme de travelling réalisés depuis une voiture ou une moto, tantôt à pied ou encore par drone.
Céline Clanet
Céline Clanet s’est intéressée à la partie non-habitée du territoire de Paris-Saclay : la ZPNAF (Zone de Protection Naturelle Agricole et Forestière). Jouant des échelles, et étant réalisé dans un même noir et blanc, son travail mêle ainsi des photographies prises en forêt, au bord d’étangs ou de cours d’eau, et des vues microscopiques d’éléments organiques collectés dans ces mêmes lieux.
Arno Gisinger
Le choix d’Arno Gisinger s’est porté sur Satory en réalisant sa complexité historique et – paradoxalement – sa relative inaccessibilité. La présence d’un vaste terrain militaire (avec ses champs d’expérimentations et son secret militaire) impose une invisibilité volontaire qui s’exprime, entre autres, par des mesures de sécurité importantes et une forte présence de forêts. Le paysage se dérobe ainsi à sa propre histoire et se rend invisible. Il devient un « point aveugle » de l’histoire.
Fabrice Hyber
Depuis toujours, Fabrice Hyber est inspiré par les sciences. Après des études de mathématiques, il voulu être artiste mais toutes les sciences sont pour lui des puits de formes et d’attitudes. Chaque tableau est une illustration d’un élément des théories de Henri Poincaré augmentée d’une proposition personnelle dessinée qu’il aurait envie de trouver : comme la démonstration d’une théorie.
Alain Leloup
Le travail d’Alain Leloup s’intéresse généralement aux « gens » et sa production photographique s’élabore dans le plaisir et l’attente des rencontres qui vont la diriger.
C’est d’abord le plaisir de découvrir des vies et des personnages qui guident son travail. Il élabore ensuite son projet avec leur complicité.
Bernard Moninot
L’oeuvre de Bernard Moninot ne rentre dans aucune des grandes catégories expressives. Bien qu’elle travaille avec la pigmentation, elle ne ressortit pas à la peinture, bien qu’elle se déploie dans l’espace, elle ne se donne pas à percevoir en tant que sculpture et, enfin, elle ne relève pas véritablement de ce que l’on entend par installation.